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région ile de france - Page 2

  • PAS ENCORE DE VOIE RESERVEE SUR LE PERIPH LE LONG DE VANVES

    Lorsque les vanvéens s’engageront sur le Périph par les bretelles des portes de La Plaine, Brancion ou de Vanves, ils n’auront pas à veiller d’éviter d‘emprunter la voie réservée au covoiturage mis en place depuis le lundi 3 Mars. Tout simplement parce que la portion sud du Périph entre les portes de Sévres et Bercy n’est pas concernée parce qu’elle est réduite à 3 voies au lieu de 4. Pour l’instant, car elle devrait l’être ultérieurement

    Ainsi, après le Périph à 50 km/h depuis Octobre, une voie de covoiturage a été mis en place dés le 3 mars pour une période expérimentale de 6 mois. La voie de gauche, comme c’était le cas pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, est utilisée pour cette phase de test et elle est réservée au covoiturage, aux bus, aux taxis et aux véhicules de secours. Deux créneaux ont été mis en place, entre 7h et 10h30 puis entre 16h et 20h (du lundi au vendredi uniquement). Un bilan devra être effectué «au bout de six mois afin d’évaluer son efficacité, son impact sur la fluidité de la circulation et les conditions de sécurité» selon le ministère de l'Aménagement du territoire et de la Transition écologique  qui ajoute «qu’à l’issue de cette évaluation, il sera décidé de maintenir ou de suspendre la mesure des voies réservées».

    Bien évidemment, La mairie de Paris s’en est félicitée. Anne Hidalgo qui a toujours dit vouloir pérenniser le principe de voie réservée, héritage des JO de 2024, poursuit dans sa volonté de lutter contre l’autosolisme et réduire les nuisances liées à la voiture. De son côté, la présidente de la Région Ile de France, Valérie Pécresse, s’est inquiété d’un risque d’embouteillages massifs et d’un report sur les voies limitrophes. Tout en notant, comme elle l’a instamment demandé, la désactivation - par la mairie de Paris ou la préfecture de police - de cette voie réservée en cas de congestion de l’infrastructure : « La Région Île-de-France sera vigilante sur les modalités de mise en œuvre de cette désactivation temporaire pour qu’elle tienne compte également des effets de congestion du réseau secondaire causés par cette voie réservée » assure-t-elle

    De son côté, l’association 40 millions d’automobilistes  qui dénonce « une mesure discriminatoire, inadaptée et précipitée », a lancé une pétition contre la voie de covoiturage sur le périphérique, intitulée « Automobilistes à Paris, la peine Capitale ». Elle demande la fin de l’expérimentation et s’oppose à l’application officielle de la mesure, prévue le 1er mai prochain.

    En attendant, toutes les personnes ne respectant pas les règles de circulation sur cette voie seront passibles d’une amende de 135 €, aprés une phase pédagogique de deux mois. A l’aide d’une caméra de contrôle qui utilise l’intelligence artificielle, un conducteur seul sera averti de son infraction. Dans les faits, un losange blanc lumineux lui indiquera de changer de file. La phase de verbalisation entrera en vigueur le 1er mai. «Concrètement, des totems surmontés de caméras permettront d'identifier les catégories, de compter les passagers, à l’avant comme à l’arrière, et de lire les plaques minéralogiques avant et arrière» explique la mairie de Paris. A l’issue de l’évaluation, «il sera décidé de maintenir ou de suspendre la mesure des voies réservées», précise le Direction des routes d’Ile de France.

  • VANVES PARTIE INTEGRANTE D’UNE REGION PIONNIERE EN INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

    En participant au sommet de l’Intelligence Artificielle, Valérie Pécresse présidente de la Région Ile de France a eu l’occasion de rappeler que «L'Île-de-France est le premier hub d'IA en Europe avec des entreprises françaises en IA de premier ordre et un écosystème de recherche exceptionnel»

    Depuis 2018, elle s’appuie sur un écosystème exceptionnel, avec plus de la moitié des entreprises françaises en IA, une communauté scientifique de renommée mondiale et des pôles d’excellence comme Paris-Saclay, 41 % des experts français en IA, 42 laboratoires spécialisés et 110 startups innovantes  qui travaillent chaque jour à repousser les frontières de l’innovation. Le cluster Hi! PARIS, porté par l'Institut Polytechnique de Paris et HEC Paris, incarne cette synergie entre recherche, formation et entrepreneuriat, ainsi que des laboratoires de pointe, tels que l'Institut PRAIRIE, un centre de recherche en IA d'envergure internationale, qui réunit des experts et des projets innovants…soutenus par la Région qui, en même temps, cherche à mettre l'IA au service du quotidien des Franciliens, avec des applications concrètes, comme l’explique Valérie Pécresse :

    -Dans les transports : «l'IA va permettre d'informer les usagers en temps réel sur le trafic et le fonctionnement des infrastructures, pour personnaliser les déplacements en fonction de l'état du réseau et de la mobilité de chacun».

    -Dans l'administration, «nous avons déployé des solutions pour automatiser des démarches, simplifier les interactions avec les Franciliens et les entreprises, réduire les délais et les lourdeurs administratives au bénéfice de tous, y compris les agents de la région».

    -Dans l'éducation, qui est un levier essentiel de sa stratégie  «nous allons développer des algorithmes pour détecter les signes de décrochage scolaire. L'idée est simple : agir rapidement pour accompagner les élèves en difficulté». Ainsi la Région va créér le premier lycée dédié à l'IA en Europe, le lycée Paul Valéry à Paris (12e), en cours de réhabilitation qui doit devenir un pôle de référence dans le domaine de l'IA, en mettant l’accent sur les mathématiques et la physique, avec notamment un fablab et un incubateur d’entreprises, où «les jeunes apprendrons à maîtriser les outils technologiques tout en développant une réflexion éthique sur leurs usages».

    Elle a équipé 45 000 enseignants d'outils innovants, comme Spirit de Pearltrees ou Nolej, pour enrichir les manuels libres et créer des exercices interactifs et personnalisés pour chaque lycéen

  • VANVES ET LA ZFE : LES VANVEENS POURRAIENT RETROFILER LEUR VEHICULE

    La Région  a trouvée une astuce dont pourraient profiter les propriétaires des véhicules Crit’Air 3 et plus qui, depuis le 1er Janvier 2025, n’ont plus le droit de circuler dans les 77 communes prenant part à la ZFE (Zone à Faibles Emissions) du Grand Paris,  et notamment les vanvéens : Rétrofiler leur véhicule.

    Même si La métropole du Grand Paris, dans sa grande mansuétude a décidé de commencer les contrôles qu’à partir de 2026, en mettant en place une année pédagogique - plutôt qu'un PV, c'est un flyer visant à faire comprendre le dispositif qui sera déposé par la police municipale sur les pare-brises des véhicules Crit’Air 3 et plus -  et un «pass ZFE », il n’empêche que 480 000 véhicules seraient concernés, c’est-à-dire tous les véhicules diesel immatriculés avant 2011 et les essences avant 2006. Ce qui inquiète beaucoup de vanvéens qui n'ont pas les moyens de changer de véhicules 

    Face à cette situation et pour aider les ménages les plus modestes, les élus régionaux ont adopté «la première prime à la non-casse, un bonus écologique pour les particuliers, pour les entreprises et les collectivités». Mais ce coup de pouce a une petite particularité : il permet de «rétrofiter» son véhicule thermique, c’est à dire que la voiture ne sera pas envoyée à la casse, mais  «transformée en électrique». La région explique que mettre «hors-service un véhicule fonctionnel plutôt que de le réemployer en l’électrifiant est un non-sens écologique ! ». Cette nouvelle filière française est très vertueuse environnementalement : «en prolongeant la durée de vie d'un véhicule existant, rétrofiter une voiture citadine émet deux fois moins de gaz à effet de serre que l'acquisition d'une voiture électrique neuve».

    Prise «dans un contexte budgétaire difficile», cette mesure doit profiter à une large partie de la population francilienne : Pour les voitures, le coup de pouce s’élève à 6 000 euros et à 1 000 euros pour les propriétaires d’un deux-roues. Les entreprises de plus de 50 salariés peuvent aussi en bénéficier, tout comme les collectivités locales de moins de 10 000 habitants, avec une prime à la non-casse de 6000€. Avec cette nouvelle aide, la région – qui est la première à choisir cette filière dans tout le pays – souhaite pallier la fin de la prime à la conversion depuis le 2 décembre 2024. 

    Cette prime à la non-casse a également pour but de soutenir le développement d’une vraie filière du rétrofit en Ile de France  : «Avec la fin de la construction automobile à Flins ou l'incertitude entourant le site Stellantis de Poissy, la perspective d'un arrêt total de la production de voitures sur le sol francilien est une fatalité à laquelle je ne me résous pas. Faire émerger une vraie filière francilienne du rétrofit est donc non seulement une politique climatique forte, mais aussi une vraie politique industrielle. Nous pouvons devenir les pionniers d’une nouvelle filière du véhicule 100% circulaire ! Notre adversaire n'est pas la voiture : c'est la voiture polluante !» explique Valérie Pécresse